vendredi 30 avril 2021

TOTAL COMBAT : LA CHRONIQUE DE BDFRANCOPHONE.FR


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Jimmy, jeune homme issu d'un milieu modeste, vit avec son grand-père et s'éclate dans sa passion, les MMA (mixed martial arts). Cerise sur le gâteau, Jazlyne, fille de son entraineur, est éperdument amoureuse de lui. Espoir de sa discipline, il se voit présenter une opportunité lors d'un affrontement avec un ancien champion du monde. Contre toute attente, ce sera un adversaire inattendu et bien plus pernicieux qui va le terrasser en pleine ascension."

Jack Manini narre une aventure humaine dans un environnement qu'il a pris le soin de bien étudier, celui où tous les coups sont permis. Le lecteur pense à Million dollar baby dans ce récit où l'apitoiement et l'apologie de la violence ont été éjectés du ring pour faire place au courage et à la détermination. Alors que tout lui souriait, un sportif plein d'avenir est fauché brutalement, la chute n'en parait donc que plus dure et injuste. La question est "comment retrouver le goût de la vie après une mise au tapis foudroyante ?" et aussi "Qu'est ce qui pourra redonner l'envie de se reconstruire et de se battre ?" Le rôle du vieil homme a également une grande importance en servant de levier, de détonateur et de soutien quand tout part en vrille et que même les amis se détournent. Finalement, le MMA n’est qu’une toile de fond, certes de taille, mais elle sert à véhiculer de bonnes valeurs par l'intermédiaire de personnages attachants. L’auteur prend le temps de développer son héros et lui donne de la densité au gré des péripéties.

Le style graphique colle parfaitement au thème, avec des acteurs charpentés bien différenciés et qui ont de la gueule. La tension, le mouvement et la chorégraphie des duels sont représentés de manière fluide et réalistes. Les couleurs lumineuses relaient le message d'espérance au bout du chemin.

Round unTotal combat est une belle leçon du destin : le sport comme moyen de remonter la pente et de sortir victorieux des épreuves (prévu en deux tomes).

Par L. Moeneclaey

dimanche 18 avril 2021

LE CANONNIER DE LA TOUR EFFEIL : LA PRESSE EN PARLE

Voici la chronique du site "sceneario.com" pour ce bel album sublimement dessiné par David Ratte et scénarisé par Jack Manini et Hervé Richez.


Jack Manini, auteur intarissable à qui l’on doit, entre autres, La loi du Kanun, S.O.S. Lusitania, La fille de l’exposition universelle, La pin-up du B-24 s’associe à Hervé Richez, le père des Fondus de…, 12 rue Royale, Un grand bourgogne oublié, etc…, pour nous livrer un récit romantique plongeant ses racines dans le Paris de la Belle Epoque.

Comme l’indique le titre de l’album, l’histoire qui nous est contée se rapporte à Camille, un ex-artilleur à la Coloniale et sculpteur de marionnettes à ses heures, dont la destinée va être bousculée suite à sa rencontre avec la jeune et belle Valentine. Par ce biais, les coscénaristes nous entraînent dans une sorte de chassé-croisé entre différents protagonistes sur fond de romance tourmentée.

Force est de constater que cette équipée sentimentale en trois actes a un réel pouvoir d’attraction et ce, à plusieurs titres. Tout d’abord, au regard de sa consistance historique, dans le cadre parisien de ce début de 20ème siècle, elle nous permet de découvrir cette surprenante fonction de canonnier (certes éphémère) ainsi que d’autres petits métiers et autres faits du début du XXème. Ensuite, l’intrigue qui s’y déroule repose sur un développement tissé judicieusement avec un zeste de légèreté des des situations cocasses, et, malgré certaines tergiversations malsaines, sur des valeurs simples et humanistes, instillées par des protagonistes dont certains ô combien craquants. Enfin, hormis certaines malversations déshumanisantes, elle a la particularité de bénéficier d’une positivité, d’une complaisance qui font mouche.

Il va de soi que le travail de David Ratte renforce le côté humain de cette histoire. En effet, son trait a l’avantage de mettre en animation des personnages d’une belle expressivité, d’une sympathie perceptible, trahissant au passage une recherche certaine sur leur effigie bienfaisante, leur posture, leur pensée…. De même, au vu de nombreuses vignettes, l’artiste s’est fait fort de de restituer le Paris de l’époque via des décors pour le moins léchés (la Tour Eiffel en est le parfait exemple) et emplis d’un détail impressionnant.

Une généreuse histoire romantique qui colle particulièrement bien à la Belle Epoque qui s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle série-concept de chez Grand Angle qui a, comme seule volonté, d’apporter de la positivité à tout un chacun.

                                                                                                                                           Par , le 


dimanche 11 avril 2021

JACK MANINI - HERVE RICHEZ - DAVID RATTE

Le trio Jack Manini, Hervé Richez et David Ratte, nous donne rendez-vous avec pas moins de deux albums cette année : "Le Canonnier de la Tour Eiffel" qui doit paraitre le 05 mai, et "La Petite Voleuse de la Tour Eiffel prévu pour le mois de septembre.


LES RESUMES :

LE CANONNIER DE LA TOUR EIFFEL :

"Il l’avait sculptée sans la connaître. Au moment où il la rencontre enfin, il risque de la perdre pour toujours''  
1905 – Cela fait cinq ans que, chaque jour, au sommet de la tour Eiffel, midi est annoncé par un coup de canon. Quand le canonnier fait un malaise, il faut en urgence lui trouver un remplaçant. Camille a promis d’être celui-là. Mais l’ancien artilleur et sculpteur de marionnettes est face à un dilemme. Il a en effet son premier rendez vous à midi pile avec Valentine, la belle dont il a sculpté les traits avant même de la rencontrer. Midi, l’heure où il s’est engagé à tirer le canon. Que faire ? Honorer sa parole de canonnier ou le rendez-vous avec l’amour de sa vie ? L’heure tourne et, bientôt, il sera trop tard…  

LA PETITE VOLEUSE DE LA TOUR EIFFEL :

Une série de vols à l’étalage débouche sur un complot capable de pulvériser la IIIe République.
Paris, 1904. Bidegain, le secrétaire du Grand Orient de France, se fait voler sa sacoche au symbole des francs-maçons, par une pickpocket qui sévit sur le parvis de la tour Eiffel. L’affaire est grave, car des fiches sur des officiers supérieurs de l’armée se trouvaient à l’intérieur. Pour les retrouver, Bidegain s'adresse à l’inspecteur Jules Dormoy, qui part en chasse sans savoir que des menaces pèsent sur le gouvernement d’Émile Loubet, le président de la République. Alors que son enquête le mène sur les traces d’un véritable complot, l’inspecteur devient la nouvelle proie de la pickpocket.